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Le rôle du médecin du travail a été central pour arriver à faire disparaître la consommation d'alcool sur le lieu de travail

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Témoignage d'Emmanuel Sabater, responsable ressources humaines chez Sea Invest à Montoir-de-Bretagne

Au cœur du terminal agro-alimentaire, en bord de Loire, l’enseigne Sea Invest surplombe un bâtiment bleu, implanté au milieu des multiples grues, trémies, portiques et engins de déchargement propres aux installations portuaires. Le groupe belge Sea Invest est implanté dans de nombreux ports européens et africains. À Montoir de Bretagne, son activité repose principalement sur la manutention de vracs solides (soja, charbon, sel de déneigement, etc).

Emmanuel Sabater est le responsable RH des cent salariés travaillant pour Sea Invest à Montoir. « Les conditions de travail se sont améliorées notamment par la mécanisation et le type des engins utilisés, par le perfectionnement des équipements de protection individuels et collectifs, et par la mise en place d’un service QHSE.» commente le RRH. En matière de santé et sécurité au travail, il y a encore beaucoup à faire : « Dans ces métiers, les mauvaises habitudes sont dures à changer. Depuis de nombreuses années, nous essayons de faire face au véritable fléau que représente l’alcool au travail et ce n’est pas simple ! » complète-t-il.

Les différentes démarches engagées n’avaient donné jusque là que de minces résultats : le remaniement du règlement intérieur de l’entreprise et mise en place de procédures pour effectuer des contrôles préventifs sur les postes à risques n’ont pas suffi. C’est finalement  l’aide du médecin du travail qui a permis de franchir « un grand pas ». « Le médecin du travail a ouvert le dialogue avec les salariés,  individuellement, et à chaque fois qu’un problème a été détecté. Puis un suivi régulier personnalisé a été proposé. » explique Emmanuel Sabater.

La société Sea Invest demeure attentive aux problématiques de santé au travail et l’action du GIST dans ce domaine est un précieux soutien : « Les progrès réalisés sont importants. La consommation d’alcool sur le lieu de travail semble avoir disparu. » poursuit le responsable du personnel. Ce dernier précise que de nombreux autres facteurs, dont certains concernent la vie privée des salariés, sont entrés en compte dans le processus, mais « le rôle du médecin du travail a été central pour arriver à ce résultat. »

« Les qualités d’écoute et de suivi du médecin du travail et les moyens dont s’est doté le GIST ont largement contribué à nous faire progresser. Il y aurait encore des améliorations à faire mais en ce qui concerne nos attentes en matière d’écoute et d’accompagnement, les objectifs sont remplis. » termine Emmanuel Sabater.

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