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Pourquoi désigner un salarié compétent en santé sécurité au travail en entreprise ?

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ill.SDCDepuis le 1er juillet 2012, l’employeur est tenu de nommer au moins un salarié « compétent pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise » et ce, quelles que soient la taille et l’activité de son entreprise (art. L.4644-1 du Code du travail).

Qu’est ce qu’un salarié désigné compétent (SDC) ?
C’est une ressource clé pour faire vivre la démarche de prévention en entreprise. Il constitue un appui essentiel à l’employeur dans la gestion de la santé et de la sécurité au travail. Avec une bonne connaissance du terrain et étant possiblement confronté lui-même à des risques professionnels, il contribue plus facilement à l’évaluation des risques et au suivi des actions de prévention.

Quel est son rôle ?
Le SDC assiste l’employeur dans la mise en place de sa politique santé-sécurité au travail (évaluation des risques et Document Unique, planification, suivi et mise en œuvre d’actions de prévention, etc). Attention, sa désignation ne remet pas en cause le principe de la responsabilité de l’employeur vis-à-vis de la santé et de la sécurité de ses salariés.
Il travaille avec les représentants du personnel (CSE et commissions SSCT) et s’appuie sur les personnes et services déjà engagées dans des actions de prévention (ex : besoin de formation en santé-sécurité avec les ressources humaines, identification des produits chimiques les moins dangereux avec le service achats, etc). Dans la démarche de prévention, le SDC constitue un relai opérationnel qui s’appuie sur les compétences de l’entreprise.

Quelles sont les compétences d’un SDC ?
Le SDC doit pouvoir comprendre l’approche générale d’évaluation des risques professionnels et contribuer à sa mise en œuvre. Ses capacités à mobiliser les acteurs, animer des groupes de travail, solliciter l’avis des salariés et sa rigueur dans le suivi des actions sont des atouts. Attention : le SDC n’est pas un expert des risques professionnels. Lorsque cela est nécessaire, il propose de faire appel à des compétences externes (ergonomes, consultants, fournisseurs, etc).

Comment désigner son SDC ?
Pour désigner son SDC, l’employeur doit faire le point sur son organisation (actions de prévention en place, contributeurs à la démarche de prévention, etc), les points forts et les points faibles de cette organisation, le rôle que pourrait avoir le SDC pour améliorer l’efficacité de cette organisation. Il peut également réfléchir aux compétences nécessaires à cette amélioration et identifier des personnes susceptibles de tenir ce rôle, déterminer si celles-ci sont disponibles et volontaires et quels aménagements de poste sont nécessaires pour ce faire (décharge de travail, coopération, etc).

Quels sont les moyens dédiés au SDC ?
Pour que le SDC puisse exercer sa mission, l’employeur lui assure une formation (à définir avec le salarié), communique sur sa désignation et son rôle (réunions, affichage, notes internes), lui alloue le temps nécessaire (décharge) et lui facilite l’accès aux informations et documents utiles (fiches de données de sécurité des produits chimiques, projets de réorganisation ou déménagement, etc).
Lors de la désignation du SDC, l’employeur recueille l’avis des membres du CSE

Consultez la brochure "un nouvel acteur dans l'entreprise : le salarié compétent en santé-sécurité au travail" de la Carsat Rhône-Alpes

Pour en savoir plus : le salarié compétent, dossier INRS

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La micro-sieste au travail, une des mesures efficaces pour prévenir les risques liés au travail de nuit ou posté

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ill. micro siesteEn France, plus de 25% de la population active travaille de nuit ou en horaires décalés (source : enquête DARES 2011). Ces salariés connaissent une diminution du temps de sommeil total de 1 à 2 heures par 24 heures. Cette dette de sommeil augmente le risque de somnolence durant la période d’éveil.
L’état somnolent peut présenter un risque non négligeable sur le lieu de travail. L’étude DARES relève d’ailleurs plus d’accidents du travail et plus d’arrêts de travail pour cette population de travailleurs. Les risques d’accidents de la circulation sont également multipliés par 2.

L’INRS propose des mesures simples et efficaces pour prévenir les risques liés à cette diminution du temps de sommeil. L’une d’entre elles consiste à mettre en place un dispositif de micro-siestes au travail.

Qu’est ce que la micro-sieste ?
La micro-sieste a une durée de 15 à 20 minutes maximum et correspond à un état de somnolence léger. Sa courte durée permet d’être immédiatement opérationnel à l’issue du temps de repos.

Quels sont les bénéfices ?
Le salarié va diminuer sa dette chronique de sommeil et limiter les effets du travail de nuit sur sa santé.
L’employeur va susciter une augmentation des niveaux de vigilance et diminuer le risque d’erreurs liées à la somnolence et limiter les conséquences plus graves comme les accidents du travail et de trajet.

Comment mettre en place la micro-sieste en entreprise ?
L’employeur doit établir un planning pour garantir des effectifs et compétences en nombre suffisant et assurer un bon déroulement des prises de sieste. Il doit également aménager un espace dédié au temps de repos et lever les tabous afin d’encourager les salariés à pratiquer la micro-sieste.

Téléchargez la fiche INRS sur la micro-sieste au travail

Pour en savoir plus : ressources INRS pour mieux prévenir les risques – travail de nuit / travail posté

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Retour sur la journée du 8 octobre : activités pédagogiques et conférences pour mieux prévenir le risque routier en entreprise

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Afin de sensibiliser les entreprises du bassin nazairien et alentour au risque routier au travail, le GIST a convié ses adhérents à une journée dédiée. Plus d’une cinquantaine de chefs d’entreprises de tous secteurs d’activité et de chargés de prévention ont répondu présents ce 8 octobre.
Ces responsables de prévention ont participé aux différents ateliers (substances psychoactives, quiz, simulations vitesse et tapis de somnolence, lunettes anti-endormissement, réactiomètre, voiture tonneau) et conférences (retour au travail après un accident, comportements à risques, retour sur investissement de la prévention du risque routier) proposés sur toute la journée.

Le sujet a mobilisé de nombreux employeurs autour de pistes d’évaluation et d’actions concrètes dans le but de construire leur démarche de prévention du risque routier au travail.

 

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Consultez notre fiche conseil prévention sur cette thématique : icon prévention du risque routier

En savoir plus : dossier INRS sur les risques routiers

EMPLOYEURS, la santé et la sécurité qu service de votre entreprises

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