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Bruit, une enquête en faveur d’une meilleure santé auditive au travail

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bruit au travail2L’association JNA* et l’institut IFOP** ont mené une enquête en ligne pour connaître les effets du bruit sur les lieux de travail. Cette étude vise à faire prendre conscience à toutes les parties prenantes de l’entreprise des enjeux incontournables d’une meilleure santé auditive au travail.

Les effets sur la santé du salarié

Quel que soit le secteur d’activité, la catégorie socioprofessionnelle ou l'âge, le bruit est, au regard de cette enquête, un problème en entreprise. Les nuisances sonores sont sources d’atteinte à la santé : stress, fatigue, souffrance psychologique, troubles du sommeil ou surdité. Selon l’étude, plus d’un actif sur deux déclare être gêné par le bruit et les nuisances sonores au travail. 67% des actifs interrogés affirment que le bruit et les nuisances sonores ressentis au travail ont des conséquences négatives sur leur santé au quotidien. Dans le détail, ces nuisances sonores portent sur la fatigue, la lassitude et l’irritabilité dans la vie quotidienne qui affectent 54% des interviewés. Le bruit au travail entraine également des troubles du sommeil et une souffrance psychologique pour 32% et 25% d’entre eux.

Les conséquences sur l’entreprise

Les nuisances sonores freinent le développement des entreprises. A la fois sur la productivité, mais aussi sur la communication entre les individus allant jusqu’à l’apparition de signes d’agressivité ou de tension. Une réelle instabilité liée au bruit en milieu professionnel existe et s’accompagne parfois d’arrêts de travail ou de démissions.
L’enquête montre en effet que 40% des actifs interrogés affirment que le bruit provoque chez eux une baisse de la productivité. S’agissant plus spécifiquement des échanges et interactions humaines, 36% estiment que les nuisances sont à l’origine d’incompréhension avec leur collègues. Plus d’un actif sur 5 déclare que le bruit et les nuisances sonores ont eu des conséquences directes sur l’organisation du travail. 14% ont observé qu’elles avaient engendré des arrêts de travail et 9% des changements d’équipe. L’impact sur l’entreprise est réel c’est pourquoi elle se doit de considérer/évaluer ce risque et mettre en place les mesures nécessaires.

Des solutions qui pourraient être largement améliorées

Dans les entreprises où le niveau de dB(A) dépasse les 80 décibels sur 8 heures de travail, l’employeur doit mettre en place les protecteurs individuels contre le bruit (PICB), signaler les endroits concernés et proposer un examen préventif à ses salariés. Selon l’enquête, seuls 39% des interviewés affirment qu’au moins une solution pour réduire le bruit a été mise en place par son employeur. La mise à disposition de bouchons protecteurs constitue la mesure la plus prisée. Les autres solutions rencontrent un écho plus marginal, avec le réaménagement des espaces existants (18% des actifs interrogés), la création d’espaces pour s’isoler du bruit (16%), des sessions d’information et de sensibilisation (15%) ou la mise en place d’afficheurs sonores (13%).

Vers une prise de conscience collective pour agir en faveur de la santé auditive au travail

Les résultats de cette enquête sont alarmants : elle met en lumière que le bruit est un agent pathogène sur le lieu de travail, mais aussi en dehors, chez soi. Par ailleurs l’impact sur l’entreprise est réel et peut la mettre en péril. Des solutions existent mais sont encore sous-utilisées. Afin d’améliorer l’équilibre santé-travail tout en conciliant la performance économique de l’entreprise, tous les acteurs du monde professionnel se doivent d’agir en faveur d’une meilleure santé auditive au travail.

*JNA : journée nationale de l’audition
**IFOP : institut français d’opinion publique

Téléchargez le communiqué sur l’enquête

Pour en savoir plus sur les risques liés au bruit au travail et les solutions de prévention, consultez notre fiche conseil prévention

Consultez le dossier complet sur le bruit au travail sur le site de l’INRS

Pour approfondir vos connaissances sur le bruit et ses risques au travail, inscrivez vous sur notre plateforme d’e-learning

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Les subventions prévention TPE pour réduire les risques

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Si vous êtes une TPE ou PME, l’Assurance Maladie-Risques professionnels vous aide à investir dans des solutions de prévention des risques professionnels adaptées à votre secteur d’activité.

Des aides pouvant atteindre 50 % du montant de l’investissement

subventions preventionTPE2Dans une démarche de prévention des risques professionnels pour les petites et moyennes entreprises, l’Assurance Maladie- Risques professionnels propose des aides financières afin que les entreprises puissent investir et réduire l’exposition des salariés aux risques professionnels.

En Pays de la Loire, ces 17 aides appelées « subventions prévention TPE » sont proposées dans de nombreux secteurs d’activité et plafonnées à 25 000 euros. Le montant de la subvention peut atteindre jusqu’à 50% de l’investissement réalisé par l’entreprise pour acquérir des matériaux, financer une formation ou un diagnostic des risques.

Pour savoir si vous êtes éligible à ces subventions, vous devez:

•    Avoir entre 1 et 50 salariés
•    Etre une entreprise du régime général
•    Etre à jour dans vos cotisations de l’URSSAF
•    Avoir votre Document Unique à jour
•    Adhérer à un service de santé au travail
•    N’avoir eu aucun contrat de prévention au cours des deux dernières années
•    N’avoir aucune procédure d’injonction en cours
•    Ne pas être en majoration de taux pour faute inexcusable.

Découvrez et demandez « les subventions prévention TPE ».

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Addictions en milieu de travail : les pistes de la MILDECA

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La synthèse de la MILDECA (mission Iinterministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) sur les addictions en milieu professionnel est parue.

Une obligation réglementaire de garantir la santé et la sécurité des salariés

Les dirigeants ont la responsabilité de définir les objectifs de la politique de prévention dans leur entreprise, y compris la prévention des usages de tabac, d’alcool et de drogues, afin d’assurer la santé et la sécurité au travail de leurs salariés. Pour cela, ils doivent garantir des processus de travail adaptés.

Des facteurs de risques nombreux et des secteurs plus touchés par les addictions en milieu professionnel

addictions2Beaucoup de français font un usage quotidien de produits psychoactifs (tabac, alcool, cannabis). Le milieu du travail n’est pas épargné : même s’il protège globalement des addictions, il peut aussi en être à l’origine. Tous les métiers peuvent être concernés mais les métiers des arts et des spectacles, de l’hébergement/restauration, de l’agriculture, du transport, de la construction et ceux en relation avec le public sont les plus touchés.
Ces addictions peuvent être dues à de nombreux facteurs (trop grande exigence de productivité, stress, risques psycho-sociaux, port de charges lourdes, travail en extérieur, pots d’entreprise avec alcool… )
L’accessibilité à ces substances et la culture d’entreprise doivent être pris en compte pour limiter ces conduites addictives.

85% des dirigeants d’entreprises affirment être préoccupés par les questions de toxicomanies et leurs impacts au travail : quel rôle pour l’entreprise et quand agir ?

L’entreprise est un acteur déterminant dans la prévention des risques liés aux substances psychoactives. En effet, les entreprises doivent privilégier, au-delà du règlement intérieur, un accompagnement des salariés présentant des conduites addictives pour prévenir les inaptitudes et la désinsertion professionnelle.
L’utilisation des méthodes validées et évaluées, telles que le repérage précoce - intervention brève (RPIB) et la mise en place d’une démarche de prévention collective sont essentielles pour réduire les risques. Ce dispositif incite à agir en amont sur les facteurs de risques liés au travail et permet de mettre en place des mesures ciblées.

Une aide proposée par la MILDECA

Que vous soyez  chef d’entreprise, chargé des ressources humaines, manager, salarié, représentant du personnel ou médecin du travail, vous vous êtes sûrement déjà demandé comment gérer une situation de crise ? Comment inscrire les addictions dans une démarche de prévention ? Quel est le cadre juridique des addictions au travail ?
La MILDECA propose aux employeurs, et plus globalement à tous les acteurs de l’entreprise, des solutions de prévention à travers le site Addict’AIDE. Ce site délivre  toutes les clés de compréhension et outils d’aide aux entreprises pour réussir leur démarche de prévention grâce à des ressources et à des témoignages.
Le gouvernement souhaite également accompagner les secteurs d’activité les plus exposés aux consommations à risques dans la mise en place de plans d’actions. Pour ce faire, il préconise l’intégration de la prévention des conduites addictives dans les négociations de branche, notamment celles qui regroupent les TPE/PME.

Pour en savoir plus, consultez la synthèse de la MILDECA

Lien vers le site Addict’aide

Voir aussi le dossier complet proposé par la plateforme RSE "engagement des entreprises pour la prévention des conduites addictives"

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